En réponse à Xavier Courties.
Bonjour vous éclairer dans quels sens ?
Il existe en France deux associations créées par des enfants nés grâce à une AMP (PMANOMYME et ADEDD). Nous n’allons pas nous substituer à eux, qui ont une parole et un point de vue différent ou pas du notre. Nous sommes d’ailleurs en relation étroite avec l’une d’entre elle.
Dans nos adhérents, lecteurs du blog, plusieurs personnes se sont déjà signalées à nous, comme étant des adultes nés grâce à l’AMP (souvent suite à un don de gamètes).
Les enfants sont au centre de nos préoccupations :
D’une part, parce que nous nous désirons en avoir et que pour beaucoup de monde, le recours à l’amp ne va pas de sois pour avoir des enfants, interroge la parentalité, oblige à se remettre en question, et d’autre part parce que l’AMP pose des questions médicales, éthiques, sociales, anthropologiques aux couples qui tentent d’avoir des enfants. Pour beaucoup, l’enfant, sa santé, son devenir sont aux cœurs des interrogations des potentiels futurs parents. Certaines personnes abandonnent finalement l’idée de recourir à l’amp ou au don de gamètes suite à tout ce questionnement.
Nous avons une rubrique sur les livres pour enfants / amp / don de gamètes
Dans notre manifeste plusieurs points concernent les enfants, tant du point de vue de de lutte contre les discriminations vis à vis des enfants nés grâce à une AMP, la question de la levée de l’anonymat dans le don de gamètes; Du point de vue médical, nous interrogeons aussi les pratiques médicales (ICSI, traitement pendant la grossesse, les interactions gamètes/embryons dans les protocoles de cultures (plastiques, Perturbateurs endocriniens). Tout l’aspect prévention, réduction de la hausse de l’infertilité et donc du recours à l’AMP, concerne aussi les enfants et les enfant devenus adultes.
Voilà pour résumer un peu, ce qui concerne les enfants dans notre projet associatif.
Je ne sais pas si cela répond à votre demande ?
Mais nous pouvons nous rencontrer pour en discuter plus précisément si mon éclairage n’était pas suffisant.
Virginie RIO